Installer un escalier flottant en kit
Au-delà de son aspect fonctionnel premier, l’escalier peut devenir un élément décoratif à part entière et habiller immédiatement l’une des pièces de votre logement. Ainsi, dans le cadre de l’aménagement d’une habitation neuve ou durant un projet de rénovation, choisissez avec le plus grand soin votre escalier…
Dans cet article, nous allons nous intéresser aux escaliers flottants, qui se démarquent par leur originalité et que vous pouvez poser vous-même, avec les bons outils et une dose certaine de motivation !
L’escalier flottant : un atout charme de votre maison
Contrairement aux escaliers traditionnels, l’escalier flottant possède des marches fixées directement dans le mur. La plupart du temps, elles n’ont pas de support visible ni de limon, elles semblent flotter dans les airs. Enfin, il est rare que ce type d’escalier possède une rampe ou une main courante.Si l’aspect moderne et épuré se retrouve aisément dans tous les escaliers flottants, d’autres caractéristiques peuvent différer d’un projet à un autre. Ainsi, on retrouve :
- plusieurs matériaux: escalier en bois massif, escalier en métal (fer, acier…), escalier en verre, escalier en béton… ;
- plusieurs types d’escaliers: escalier droit, escalier en colimaçon, escalier à quart tournant…
Choisir un escalier en kit : une option économique réservée aux bricoleurs aguerris
Par définition, l’escalier est vendu en pièces détachées. Autrement dit, vous allez devoir réaliser l’assemblage et le montage de A à Z en suivant les instructions du fabricant.Notez bien que la pose d’un escalier en kit n’est pas synonyme de petit budget, il faut parfois compter plusieurs milliers d’euros pour acquérir cette menuiserie intérieure sur mesure. Son coût dépendra du nombre de marches et du matériau choisi.
Enfin, n’oubliez pas que vous aurez besoin d’huile de coude pour le montage et de plusieurs jours devant vous.
Quelques conseils avant de commencer la pose de votre escalier suspendu
Sans doute avez-vous hâte d’achever le montage de votre escalier. Toutefois, ne confondez pas vitesse et précipitation ! En prenant votre temps en amont, vous réduirez les risques d’erreurs qui vous obligeraient à réajuster les choses par la suite, voire pire, à recommencer certaines étapes.Avant toute chose, vérifiez que la hauteur de passage est d’au moins 2 m, faute de quoi on risque de se cogner la tête en montant l’escalier. Calculez aussi avec précision la hauteur de marche en fonction de l’espace disponible. Dernier point : choisissez un mur porteur pour poser l’escalier ou renforcez une cloison existante afin qu’elle tienne le choc à coup sûr.
De quel matériel et outils avez-vous besoin ?
Réaliser ses travaux soi-même demande de se procurer quelques outils et le matériel adéquat. Voici une liste de ce dont vous aurez besoin :- l’escalier en kit et ses supports muraux ;
- des vis et des chevilles ;
- un niveau à bulle ;
- un mètre ruban ;
- une perceuse ;
- une scie sauteuse ;
- un serre-joint ;
- un tournevis ;
- un crayon.
Place à la pose !
La prise de cotes et la préparation des matériaux : des étapes préliminaires indispensables
Avant de vous atteler à pose, assurez-vous d’avoir bien pris les mesures visant à vérifier que l’escalier respecte les exigences de sécurité. Pour ce faire, utilisez votre mètre, le niveau à bulle et le crayon. Marquez les emplacements de chaque élément et assurez-vous que tout coïncide. Préparez également le reste des outils pour la suite.L’installation des poutres et des contremarches
Ces éléments de structure qui soutiennent les marches sont les premiers à installer. Fixez les poutres au mur ou aux solives de votre plancher et assurez-vous que tout est à niveau pour assurer la planéité de l’escalier.Éventuellement, installez les contremarches en les fixant aux poutres si le modèle de votre escalier en comprend.
Utilisez la scie pour couper les éléments à la bonne dimension, une perceuse pour créer les trous de fixation, des chevilles et des vis pour sécuriser l’ensemble.
La pose des marches d’escalier
Place aux marches que vous allez devoir fixer aux poutres et aux contremarches que vous venez de mettre en place. Une nouvelle fois, découpez les marches aux dimensions adéquates et servez-vous des mêmes outils que précédemment.Référez-vous régulièrement à la notice du fabricant pour obtenir des précisions sur la manière dont procéder.
Étape finale : l’installation des supports muraux
Pour terminer, fixez les supports muraux, qui renforcent la stabilité de l’escalier. Ils seront reliés au mur et aux poutres. Utilisez une nouvelle fois votre perceuse, des chevilles et vis ainsi qu’un serre-joint pour les maintenir en place lorsque vous les posez.Votre escalier est fin prêt mais va-t-il tenir ? Il ne vous reste plus qu’à mettre à l’épreuve la résistance et la stabilité de chaque marche. Utilisez un poids lesté, vous devriez avoir une réponse à votre question très rapidement !